Théâtre
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................ | Le
reste de l'île n'échappe pas à l' ambiance des années
cinquante. Les clubs et sociétés de Santiago, les blancs comme les noirs, les académies ou les cafés n'ont jamais été aussi actifs: La Colonia Española, le Club Aponte, La Luz de Oriente, l'académie El Blanco y Negro, le Club El Rancho à San Pedro de Mar, le Roof Garden de l'Hôtel Casa Granda avec son juke-box, le Ciudad Mar Yacht Club, un club de blancs, le Nispero, un café avec orchestre, le Club San Carlos, le Grup Cataluña dans la rue Enramada, le Bellmar, le 300... De grands ensembles animent l'Oriente s'installant fréquemment jusque dans la capitale cubaine. |
Mariano MERCERÓN et ses "MUCHACHOS
PIMIENTA" , "CHEPÍN-CHOVÉN"
vivent sur leur gloire des années passées, tout comme l'omniprésente
"ESTUDIANTINA INVASORA" ou le "CONJUNTO
SUPREMO" de la petite ville de Palma Soriano.
En
1956 Francisco REPILADO crée son groupe "COMPAY SEGUNDO
y sus MUCHACHOS ". A Guantánamo plusieurs orchestres se forment aussi.parmi ceux-ci le "CONJUNTO SORPRESA", joue jusqu'à La Havane. |
De Matanzas
sortent bientôt des groupes rumberos: Le "GRUPO
de GUAGUANCÓ de MATANZAS" qui passe du Bar El Gallo directement
à La Tropical de La Havane, le "AFRO CUBA de MATANZAS ", né en 1957, qui connaîtra encore des heures de gloire quarante
ans plus tard avec des jazzmen américains. |
"Los
CAPICHINIS" au milieu des années cinquante animent Ciego de
Ávila, et "SON de CUBA" s'incorpore au riche panorama
musical de Camagüey au sein duquel surgit également l'orchestre "RITMO
MODERNO" qui parvient à se produire au Tropicana et au cabaret
Parisien de l'Hôtel Nacional de La Havane. Quelques années avant
la fin de la décennie précédente "Las MARAVILLAS
de FLORIDA" s'était déjà mêlée
aux charangas cherchant à détrôner "ARCAÑO
y sus MARAVILLAS" et reste une des grandes charangas cubaines. |
Pour couronner la fabuleuse décennie, la naissance d'un astre des plus brillants va pratiquement de soi. Après un parcours au sein des formations de "Mozo" BORGELLA, Miguel MATAMOROS, PÉREZ PRADO et Mariano MERCERÓN, le plus grand chanteur de musique populaire qu'a connu Cuba durant ce siècle, "Benny" MORÉ organise sa "BANDA GIGANTE" et impose son génie au dessus du bouillonnement musical.
.....Benny
Moré avec Félix Chapottin, Photographie
Trocadero1. |
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Sans
sa "BANDA GIGANTE" MORÉ hante le Ali Bar
où il retrouve Roberto FAZ, Fernando
ÁLVAREZ, Lourdes TORRES pour des improvisations ou
des créations qu'ils réservent aux habitués. |
"Benny",
Sonero mayor, boleriste, excellent dans le mambo, est capable de s'adapter
à n'importe quelle situation et de chanter en duo avec n'importe
quelle vedette du moment: ¡elige tu, que canto yo !
La seconde moitié de la décennie est totalement dominée par sa formation, sa voix, son sens de l'improvisation et ses dons. Benny MORÉ durant sa carrière relativement courte, parcourt l'île dans son entier, villes et villages compris, investit les plus importants lieux musicaux de La Havane, les stations de radios, la télévision. |
... et avec
Roberto FAZ |
La plupart de tous ces orchestres, de ces conjuntos,
les cantantes, les duos, trios, cuartetos... sont
dans les cafés, bars cabarets, dans les brasseries de La Polar et La Tropical,
dans les Casinos et les hôtels le 31 décembre 1958. La havane
s'amuse et s'apprête à célébrer le nouvel an. A l'extérieur les barbudos entrent dans la ville. Le sort de la musique est entre les mains de la Révolution. |
© Patrick Dalmace
4 ° partie. Les Fabuleuses années cinquante. |
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Des premiers Jazz bands aux grands.ensembles des années quarante. |
Musique
et Révolution. |
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L'époque des Cuartetos harmoniques. | >>>> |
Du
Son à la Timba. |
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